Olivier Dussopt, député de l'Ardèche

Inauguration du lycée Boissy d'Anglas à Annonay avec Jean-Jack Queyranne, Président du Conseil Régional Rhône-Alpes

Ce lundi 13 mai, j'ai eu le plaisir d'accueillir à Annonay, Jean-Jack Queyranne, président du conseil regional, Hervé Saulignac, et de nombreux élus locaux dont Valérie Malavielle, François Jaquart, conseillers régionaux, Simon Plenet, Denis Lacombe et Denis Duchamp, conseillers régionaux.

Le recteur de l'académie de Grenoble et la directrice des services académiques de l'Ardèche nous avaient aussi rejoints pour l'inauguration des travaux de rénovation du lycée Boissy d'Anglas.

C'est un long chantier que nous avons ainsi achevés.

Cela ajoutait à mon bonheur d’inaugurer ce lycée après des années de travaux, je me souviens des débats sur ceux-ci alors que j’étais élève et membre du CA.

C'est un investissement utile pour la formation des jeunes du bassin d’Annonay, un investissement utile à l’économie locale car la formation, initiale, professionnelle ou continue, reste une clef du succès des territoires.

C'est aussi un investissement fort dans le domaine de l’enseignement qui vient compléter la rénovation récente du collège de la Lombardière par le CG et celle des Perrières à venir, en attendant celle du CFA. Pour que les établissements secondaires publics offrent de bonnes conditions d’accueil. Ainsi, cela souligne la complémentarité entre les collectivités locales, qui investissent dans les équipements, et l’Etat qui a retrouvé la volonté d’investir dans l’Education avec la loi de refondation de l’école de la République (programmes, rythmes, formation et nombre d’enseignants).

C'est aussi équipement structurant pour la Ville d’Annonay qui se rénove pas à pas : que ce soit dans son centre-ville avec le projet des Cordeliers, la création d’une nouvelle gare routière avec le soutien de la Région et du Département, la rénovation de la salle des fêtes ou encore le PNRQAD - autant de projets à chaque fois soutenus par la Région - mais aussi dans ses quartiers périphériques avec le programme de rénovation urbaine de Zodiaque, la rénovation des équipements collectifs de la Croze, la création d’équipements sportifs (terrains d’entrainement de foot et de rugby), tant au niveau communal que communautaire. Là encore, la Région nous aide et je sais qu’elle nous aidera dans nos projets à venir.

Ce Lycée, son esthétique aidant, est donc un nouvel exemple du soutien que la Région apporte au bassin et à la Ville d’Annonay.

Ancien élève du lycée, j’y étais formé. C’est là que j’ai découvert l’apprentissage de la citoyenneté avec ma participation au Conseil d'Administration. C’est là surtout que j’ai découvert le sens de l’engagement des enseignants et la vraie nature de l’Ecole de la République.

J'ai rappelé des enseignants, présents ou disparus, qui m’ont apporté des connaissances mais aussi la conviction que le travail et la formation étaient les meilleurs carburants de l’ascenseur social, des enseignants qui n’ont pas hésité à prendre de leur temps personnel pour me soutenir et m’aider dans la préparation de concours. Pour moi, l’Ecole de la République, dans ce lieu, ce n’est pas que des mots mais aussi une signification forte. C'est ce qui permet à un fils d’ouvriers de devenir parlementaire.  C'est ce qui autorise chaque jeune à ecrire son avenir.

Je suis très heureux que de nouvelles générations soient encore mieux accueillis pour redonner du sens à la promesse républicaine d’émancipation individuelle et collective.

Journée nationale du souvenir de la déportation le 28 avril 2013

Ce dimanche matin était celui de la commémoration du Souvenir des Déportés. Avec les anciens combattants, à Annonay comme dans toutes les communes, aux côtés de tous ceux qui entretiennent la mémoire, nous avons salué le souvenir des résistants et des déportés autour de la stèle du rond-point du 8 mai qui a trouvé un nouvel emplacement, plus valorisant aux dires des associations d'anciens combattants, dans le cadre des travaux du centre-ville.

Au son du "chant des marais" mais aussi du "chant des partisans", nous avons pensé à celles et ceux qui furent massacrés au nom d'une idéologie de la haine. La grisaille et le froid étaient aussi là pour nous rappeler l'enfer sur terre vécu par ceux qui ont été déportés. Prisonniers politiques, juifs, résistants, homosexuels, tziganes et roms, et toutes celles et ceux dont la diffèrence et le courage étaient vécus comme une infamie par le totalitarisme.

Comme le rappellent les associations dans leur message commune " Tant que nous pourrons prendre la parole, nous devons dire aux générations nouvelles que c’est surtout dans les moments de crise que resurgissent les discours antidémocratiques, xénophobes, racistes et antisémites, dans lesquels elles doivent discerner les thèses de ceux qui ont exterminé les juifs d’Europe, massacré les Tziganes, déporté et fusillé les Résistants. Aujourd’hui, il est essentiel qu’elles reconnaissent, dans d’autres discours, les vociférations d’Adolf Hitler et la voix soumise de Philippe Pétain. Ainsi averties, pourront-elles combattre le danger s’il se présente. Nous lançons aujourd’hui, un appel à la vigilance, au respect de l’être humain, de sa dignité et du droit à la différence. Ce message que nous adressons aux jeunes générations se veut partie prenante de la construction de l’avenir."

Un premier week-end ensoleillé en Ardèche! Entre Annonay et Guilherand-Granges.

Après la belle visite de Marylise Lebranchu le jeudi 11 avril, le week-end s'est poursuivi avec de nombreuses activités en Ardèche.

Samedi matin, j'ai conclu la semaine "familles en fête" organisée par la Ville d'Annonay et ses partenaires, notamment les associations qui interviennent en matière de parentalité. Nous avons voulu cet événement pour les familles a pluriel. Traditionnelles, monoparentales, recomposées ou homoparentales. Toutes ont droit au même respect et aux mêmes droits. C'est donc une semaine d'animations, de débats et d'echanges que nous avons conclue.

Nous l'avons fait en baptisant la crèche familiale, installée depuis quelques mois désormais dans les locaux voisins de ceux de la Farandole, association spécialisée dans la parentalité.
Elle s'appellera, après le vote des parents, "les p´tites nacelles".

Ce samedi était aussi celui de la promotion au grade d'officier de l'ordre national du mérite d'André Odouard, ancien industriel et ancien président de l'office du tourisme entre autres fonctions.

Le dimanche, c'est à Guilherand Granges que j'ai passée la matinée pour la signature du pacte de jumelage avec la ville italienne de Casalmaggiorr en Lombardie. Un beau moment que cette signature de jumelage en présence de nombreux bénévoles et des élus locaux.

Le vendredi soir, après avoir visité la "Bio dans les Étoiles", événement organisé par Ekibio et sa fondation Nature Vivante, puis déjeuner avec les élus du canton de Serrieres lors de la visite d'Herve Saulignac, président du Conseil Général, j'ai rejoint le tournoi annule amateur organisé par le HBCA, club de handball d'Annonay. Nous avions inscrit une équipe d'élus municipaux et à la surprise générale, la notre d'abord, nous avons emporté le trophée annuel. Un bon moment de détente, de sport et de rire entre amis. Bravo aux bénévoles qui se dépensent sans compter dans ce club.

Une belle visite de Marylise Lebranchu sur le bassin d'Annonay

C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai reçu Marylise Lebranchu, Ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’Etat et de la Fonction Publique, ce jeudi 11 avril au lendemain de la présentation en conseil des ministres de la réforme des collectivités locales et de modernisation de l’action publique.

Après un déjeuner débat au cours duquel nous avons échangé sur le projet de réforme avec les maires de la communauté de communes, des élus départementaux et régionaux, nous nous sommes rendus en mairie pour présenter à Marylise Lebranchu la manière dont la Ville, la Communauté de Communes, le CCAS et le CIAS ont mutualisé leurs services. Nous sommes en avance sur ce sujet et la ministre a eu l’occasion de souligner combien nous avons préfiguré l’application du projet de loi.

C’est ensuite une visite de l’entreprise Frappa qui nous a réunis pour la présentation  des dernières innovations technologiques de l’entreprise avant de nous retrouver à la pépinière de Vidalon, gérée par la Communauté de Communes en partenariat avec les acteurs économiques locaux et notamment les chambres consulaires.

Une visite riche, en simplicité et avec une ministre dont chacun a pu mesuré combien elle reste accessible et ouverte à tous les échanges.

Quelques liens vers les sites de la presse locale :

France Bleu : http://www.francebleu.fr/infos/marylise-lebranchu-et-l-exemple-d-annonay-pour-la-decentralisation-478040

Dauphiné Libéré : http://www.ledauphine.com/ardeche/2013/04/12/si-on-devait-creer-un-laboratoire-de-la-vie-publique-ce-serait-ici

Réveil du Vivarais : http://www.reveil-vivarais.fr/Infos-du-jour/Projet-de-loi-de-decentralisation-Marylise-Lebranchu-cite-Annonay-en-exemple-101721

Une bonne nouvelle pour l'accueil des jeunes en situation de handicap à Tournon sur Rhône

L’APAJH de l’Ardèche ouvre de nouveaux locaux pour les deux établissements auparavant gérés par le
Groupement des Associations Laïques de Tournon et sa Région (GALTR).

Le 10 avril 2013, à 19 heures, en présence des élus locaux, de Jean-Louis Garcia, Président de la Fédération des APAJH et de Georges FANGET, Président de l’APAJH Ardèche, ont été inaugurées ces deux structures, sous la présidence d’honneur de Christophe JACQUINET, Directeur général de l’ARS Rhône-Alpes et en présence de Michel CRECHET, Sous-Préfet de l’Ardèche.

Les nouveaux locaux seront dévolus au Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) ainsi qu’au Centre Médico-Psycho-Pédagogique (CMPP), implantés à Tournon-sur Rhône. Le CAMSP accueille des jeunes enfants de 0 à 6 ans présentant des retards psychomoteurs, des troubles sensoriels, neuromoteurs ou intellectuels. Le CMPP, lui, s’occupe d’enfants et d’adolescents de 3 à 20 ans porteurs de troubles psycho-affectifs, réactionnels, névrotiques, psychomoteurs, orthophoniques, de difficultés d’apprentissage, ou de comportement, ainsi que de troubles du développement. Le GALTR, auparavant gestionnaire de ces structures, s’est rapproché de l’APAJH de l’Ardèche pour deux raisons essentielles : pour développer l’accessibilité des deux établissements, ainsi que pour répondre aux exigences réglementaires.

Ainsi, le transfert de la gestion du CAMSP et du CMPP à l’APAJH de l’Ardèche permet de répondre à des objectifs cruciaux pour garantir un accompagnement « sur-mesure » aux personnes en situation de handicap. En plus des bénéfices du rapprochement géographique, des moyens supplémentaires sont déployés pour accompagner, informer, conseiller et soutenir les adolescents et leurs familles. Aussi, l’APAJH de l’Ardèche fera-t-elle vivre dans les deux structures son combat en faveur de l’inclusion et favorisera en leur sein la participation à la vie sociale et l’accès aux dispositifs de droit commun.

Pour Jean-Louis Garcia, président de la Fédération des APAJH, « ce rapprochement entre l’APAJH et le GALTR a été favorisé par la proximité de la philosophie et du champ d’action des deux associations. L’une et l’autre placent en effet la laïcité au coeur de leur projet de société. Elles exercent un combat pour la construction d’un espace public, commun à tous les citoyens sans exception, ouvert à tous, indépendamment des origines, des choix philosophiques, des convictions, des niveaux économiques :
tous citoyens, égaux en droits et en devoirs ».

L’Agence Régionale de Santé, financeur des structures de l’APAJH Ardèche, prend en charge le suivi des enfants et le fonctionnement des établissements. Le Conseil général, quant à lui, finance les trois CAMSP du département à hauteur de 20% de leurs budgets.

La Bio dans les Etoiles en Nord Ardèche

Depuis 5 ans, la Fondation Nature Vivante, avec La Bio dans les Etoiles, donne rendez-vous chaque printemps à tous les acteurs du monde de la bio engagés en faveur d’une agriculture et d’une alimentation biologique, vivante, respectueuse de l’homme et de la terre : experts, professionnels, agriculteurs, scientifiques, médecins, élus...

Cet événement festif et pédagogique est ouvert à tous types de publics et gratuit (à l’exception de la conférence du vendredi soir). Pour la 5ème édition, La Bio dans les Etoiles s’intéresse à la liberté des semences et à ceux qui recherchent, mettent en œuvre les solutions pour un monde plus respectueux de son environnement.

Ces échanges et ces rencontres se feront en présence de celle qui depuis plus de 30 ans lutte pour la préservation de la biodiversité : Vandana Shiva. Cette physicienne indienne et figure de proue de l’écologie moderne viendra partager son combat. Corinne Lepage, José Bové, Pierre Rabhi feront partie des nombreux invités présents.

Vendredi 12 avril 2013 de 10h à 18h, conférences et débats se dérouleront à Ekibio, à Peaugres. La Bio dans les Étoiles se déroulera également en partie au théâtre du bassin à Annonay et notamment, à 20h, la conférence Qu’est-ce que la biodiversité ? avec Vandana Shiva, Pierre Rabhi et José Bové.

La fondation Naure Vivante est une fondation d'entreprise créee par la societé Ekibio.

Cette  société fait la promotion de la bio depuis des années et des valeurs qu’elle porte sur le plan environnemental et éthique. le Groupe Ekibio s’est construit par étapes successives depuis 1988, avec pour même objectif la promotion d’une vie saine dans le respect des Hommes et de la Nature.

Investi dans les univers alimentaires et non alimentaires le Groupe Ekibio s’est donné comme mission de faire avancer le monde du bio, transformant une simple philosophie de vie en une conviction profonde professionnelle partagée par l’ensemble des équipes.

Cutlture en mode biologique, protection de notre environnement, sauvegarde de l’écosystème et de la biodiversité, commerce équitable, solidaire, de proximité, traçabilité...représentent le socle commun du Groupe Ekibio où les Hommes sont au coeur de tous les échanges.

Aujourd’hui, la volonté du Groupe Ekibio est d’accompagner la société dans son besoin d’agir face à l’urgence écologique et d’apporter sa contribution à l’éducation alimentaire et environnementale, d’où la création de la Fondation d’entreprise NATURE VIVANTE.

Augmentation de capital et prêt participatif d'Oséo pour la societé FAST à Quintenas

Vendredi 22 mars, j’étais très heureux de retrouver de très nombreux acteurs du monde économique local : Laurent Ughetto, mon ami Vice-président du Conseil Général délégué à l’Economie, le président délégué de la CCI, le président de Vilesta, de nombreux élus locaux et chefs d’entreprises..dans les locaux de Fast à Quintenas et son dirigeant Jerry Boutelier.

Nous étions réunis pour officialiser une augmentation de capital de 200 000 euros dont 145 000 apportés par l’association d’investisseurs de Drôme et Ardèche « Rhône Vallée Angels » et l’obtention d’un prêt participatif de 100 000 euros d’Oseo grâce au soutien et à la mobilisation du Conseil Général de l’Ardèche.

Ces fonds vont permettre à Fast de consolider son activité, de reconstituer sa trésorerie et surtout d’investir pour répondre a développement de son activité. Il s’agit de la production d’éléments en aluminium (bennes, remorques, portails…) et avec comme particularité de fournir beaucoup de constructeurs de véhicules électriques. Je suis très heureux que la société Fast et Jerry Boutelier aient pu surmonter leurs difficultés et obtenir cet apport de crédits nouveaux. C’est mérité au vu des efforts et de l’engagement des dirigeants et du personnel.

J’ai souligné combien il était important de créer des dynamiques collectives comme Vilesta, mais aussi souligné que sans l’existence d’une association privée d’investisseurs et l’engagement des collectivités locales, la société aurait pu disparaitre faute de pouvoir avoir accès au crédit bancaire traditionnel. Fast est un exemple-type des difficultés rencontrées par des sociétés à la trésorerie fragile face à des banques qui restreignent l’accès au crédit du fait de la crise, des accords internationaux comme Bale3 …alors que nous savons bien que ce ne sont pas les PME qui sont responsables de leur situation.

Enfin, j’ai dit combien, confrontés à de tels exemples de non-financement bancaire, nous devons être heureux et fiers d’avoir tenu un engagement majeur du Président de la République : la création de la Banque Publique d’Investissement qui regroupe les outils financiers d’intervention de l’Etat avec une force de frappe de plus de 40 milliards par (contre 9 pour Oseo). Cela avait d’ailleurs été au cœur d’une rencontre de la campagne entre François Hollande….et le couple Boutelier.

Intervention auprès du Ministre de l'Intérieur pour le maintien de la Sous-Préfecture de Tournon sur Rhône - communiqué de presse

A la suite de la publication du rapport de 2012 de la Cour des Comptes estimant que les Sous-préfectures sont devenues, au fil du temps, quelque peu inconsistantes au regard des missions qui leur sont dévolues, le Ministre de l’Intérieur a souhaité engager, en septembre dernier, une réflexion sur leur rôle qui pourrait se traduire, in fine, par une réforme de la carte de leur implantation.

Olivier DUSSOPT a souhaité, par un courrier en date du 19 mars dernier, appeler l’attention du Ministre de l’Intérieur sur l’importance du maintien de la Sous-préfecture de Tournon-sur-Rhône qui constitue, par sa présence et ses missions, un élément essentiel de la cohésion sociale et territoriale du Nord Ardèche et, plus largement, de notre département.

A ce titre, Olivier DUSSOPT rappelle que l’arrondissement de Tournon-sur-Rhône, qui compte plus de 130 000 habitants, constitue l’arrondissement le plus peuplé du département et concentre, par son histoire et sa culture, la grande majorité de l’activité industrielle de l’Ardèche. De plus, il rappelle que le Nord Ardèche a connu, au cours des dernières années, la suppression de certains services publics qui ont fragilisé le territoire et remis en question le principe d’égalité lié à la notion même de service public.
Dans ce contexte et au regard des enjeux auxquels doit faire face le Nord Ardèche, Olivier DUSSOPT insiste sur le rôle indispensable de la Sous-préfecture de Tournon-sur-Rhône. En effet, elle garantit la présence d’un véritable service public de proximité pour les populations du territoire et constitue un des éléments moteur de l’organisation et la mise en oeuvre des politiques de développement en lien avec les élus et les acteurs locaux.

C’est pourquoi, Olivier DUSSOPT plaide pour le maintien de la Sous-préfecture de Tournon-sur-Rhône dans le cadre du projet global de réorganisation des Sous-préfectures conduit par le Ministère de l’Intérieur.

Le courrier : Téléchargement Courrier - r-organisation du r-seau des Ss-pr-f-- 190313

Commémoration du 19 mars 1962, date officielle de l'hommage national aux combattants en Afrique du Nord

Nous étions nombreux à nous retrouver autour du mémorial départemental en hommage aux morts aux combats en Afrique du Nord, au Pouzin ce 19 mars 2013 au matin, et nombreux aussi à Annonay, square du 19 mars 1962 en fin d’après-midi.

C’est la première fois que les anciens combattants AFN pouvaient se recueillir en mémoire de leurs camarades de combats tombés pour la France de manière aussi officielle. En effet, ce 19 mars 2013, cinquante et un an après les accords d’Evian, est pour la première fois la journée nationale d’hommage aux morts pour la France en AFN.

La loi, adoptée par les députés de gauche en 2002 à l’Assemblée Nationale, puis oubliée par les majorités de droite - qui avaient choisi la date du 5 décembre, sans sens, sans mémoire ni signification – a été enfin adoptée par les sénateurs de la majorité présidentielle à la fin de l’année 2012 et le Conseil Constitutionnel l’a validée. 

Commémorer la fin des combats est nécessaire pour honorer la mémoire des victimes, militaires ou civiles, tombées avant ou après la date de signature officielle. Cela reste aussi douloureux pour les rapatriés, les pieds-noirs, les harkis que la France a malheureusement abandonnés.

Le 19 mars est une date lourde de sens. Soulagement des familles pour qui elle signifiait le retour des appelés du contingent. Douleur pour celles et ceux attachés à la souveraineté de la communauté française en Afrique du Nord. Joie de ceux qui luttaient pour liberté de leur peuple. Fin de l’angoisse pour certains mais aussi début de la peur pour d’autres, harkis et supplétifs que nous n’avons pas su protéger.  C’est une date historique. Une date qui marque la signature d’un accord de paix qui sera ratifié le 9 avril 1962 par plus de 90% du peuple français malgré les tentatives de certains de créer le désordre, d’attenter aux jours du Président de la République et de refuser finalement la marche de l’Histoire. Notre présence au Pouzin montre notre attachement à cette date.

Voila le message du Gouvernement :

"En cette journée nationale de commémoration, la Nation rend hommage à tous les « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie.

Le retour sur cette mémoire douloureuse, du fait de la commémoration cette année du 50^ème anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie, donne à cette célébration un relief particulier.

Les drames personnels vécus par les acteurs multiples de ce conflit, propulsés dans une guerre d’une violence extrême par son impact sur les chairs comme sur les mémoires, sont rappelés avec une actualité qui interroge et interpelle.

Cinquante ans, c’était jadis la durée de deux générations. Combien de temps faudra-t-il encore pour cette période commune à l’histoire du peuple français et du peuple algérien soit regardée avec lucidité, franchise, sans repentance et dans un réel souci d’apaisement ?

La guerre d’Algérie a profondément et durablement divisé les opinions publiques, déchiré les familles. Tous, soldats de métier  ou du contingent,  harkis, « pieds-noirs », ont conservé de ce terrible conflit non seulement une peine et une douleur réelles, mais aussi un goût d’amertume, nourri par l’incompréhension.

Certains ont voulu tourner la page, d’autres se sont ancrés dans leurs souvenirs, beaucoup enfin n’ont jamais pu trouver les mots pour exprimer l’indicible. Si les cicatrices incrustées dans les chairs se soignent avec le temps, les blessures qui traversent les mémoires sont plus longues à guérir.

Tous ces hommes et toutes ces femmes, tous ces civils et ces militaires qui, pour fait de guerre et parce qu’ils avaient foi en France, ont perdu la vie sur la terre algérienne ou en métropole, méritent le respect et l’hommage que la Nation leur rend.

Les tragédies personnelles sont multiples, les mémoires sont plurielles. Elles doivent être respectées. Mais il faut savoir dépasser les histoires particulières, aussi douloureuses soient-elles, pour comprendre la réalité complexe de la guerre d’Algérie.

Car nous avons un devoir urgent, c’est celui de progresser sur la même voie de réconciliation. Nous le devons à tous les morts causés par cette tragédie, à leurs familles, mais aussi aux jeunes d’aujourd’hui et aux générations futures qui souhaitent une relation franco-algérienne enfin apaisée.

Telle est la volonté qui doit animer les acteurs des deux rives de la Méditerranée, dans le respect mutuel et la volonté commune de progresser vers l’avenir, quel qu’ait été le passé."

Interview pour le Réveil du Vivarais du 14 mars 2013 - "Ma seule ambition, c'est réussir ce que je fais"

Vous trouverez ci-après le verbatim de l'interview donnée au Réveil du Vivarais daté du 14 mars au sujet du projet de loi de décentralisation et de modernisation de l'action publique, de l'actualité politique et des prochains rendez-vous démocratiques.

- En plus de votre fonction locale de maire, vous avez de nombreuses responsabilités nationales au sein du parti socialiste. Quand et comment ont commencé ces expériences ?

C’est Martine Aubry qui m’a proposé d’intégrer la direction nationale du PS en 2008 après le congrès de Reims comme « délégué aux territoires ». En 2011, elle m’a aussi nommé porte-parole de sa campagne aux primaires en binôme avec Anne Hidalgo, la 1^ère Adjointe au maire de Paris. Harlem Désir m’a demandé de rester à la direction du parti comme 1^er Vice-président de la fédération nationale des élus socialistes et républicains, toujours en en charge de la réforme des collectivités. Par ailleurs, depuis le changement de majorité en juin 2012, j’ai été nommé vice-président du groupe socialiste de l’Assemblée. Je suis chargé de la décentralisation et des collectivités locales. Ce sont deux fonctions centrées autour de mon domaine de prédilection.

- Quels sont, d'après-vous, les atouts qui vous permettent une telle évolution politique ? Qui sont vos soutiens ?

La première qualité à avoir pour ces postes, c’est le travail et la connaissance des dossiers. Je n’aurais pas accepté des responsabilités dans des domaines que je ne connais pas. Les finances locales, le droit des collectivités, la décentralisation…ce sont des thèmes techniques mais qui me correspondent et me passionnent. Il faut savoir écouter, montrer que l’on maîtrise le sujet, mais aussi savoir trancher.

En termes de soutien, je suis évidemment très poche, tant sur un plan politique que personnel, de Martine Aubry mais aussi de personnalités comme Benoit Hamon, sur les questions européennes, ou la ministre de la réforme de l’Etat, Marylise Lebranchu.

- En quoi votre expérience locale influe sur votre façon de voir la politique nationale ? Dans quelles mesures vous inspire t-elle ? De même dans l'autre sens. Comment réadaptez vous vos acquis nationaux localement ?

L’expérience locale est importante, essentielle même, car elle amène du concret. Lorsque vous discutez d’une loi sur l’artisanat ou le commerce de proximité, c’est mieux de connaitre ce qui se passe sur le terrain. De savoir que bien souvent ce sont les procédures administratives qui gâchent les bonnes idées… Je le vois aussi avec les élus lors des mes tournées cantonales ou les visites d’entreprises.

A l’inverse, je sais qu’être député a facilité un certains nombres de choses. Nous n’aurions surement pas pu être aussi efficaces pour aider MP Hygiène à obtenir un financement de l’Etat si je n’avais pas pu rencontrer le ministre de l’aménagement du territoire directement. De même, Annonay est la plus petite ville de France à avoir obtenu un plan de rénovation de son centre-ancien et c’est aussi parce que j’ai pu le plaider directement auprès du gouvernement de l’époque.  Je pourrais aussi parler de l’obtention d’une 3^e classe à Preaux et d’un financement pour l’agrandissement de leur école… Il y a plusieurs exemples comme ceux-ci.

- Que pensez vous du cumul du mandat ? Quels choix ferez-vous entre vos divers mandats ? A terme, quelles sont vos ambitions ?

Ma seule ambition est de réussir ce que je fais, et de bien faire ce pourquoi j’ai été élu. Sur le cumul des mandats, j’ai toujours dit deux choses. La première est que je suis assez favorable à la possibilité de cumuler un mandat national et local – sinon je ne le ferais pas – mais qu’il faut faire évoluer la loi pour mieux encadrer les cumuls de mandats mais aussi de fonctions. Il n’y a pas que les mandats politiques qui comptent. Souvent on focalise sur les députés ou les sénateurs-maires, mais personne ne parle des présidents de sociétés d’économie mixte ou de ceux qui cumulent un mandat parlementaire et une profession libérale.

La seconde chose est que je me suis engagé à voter la réforme que présentera François Hollande. Je le ferai et évidemment je l’appliquerai. Aujourd’hui, j’attends de savoir le contenu exact et sa date d’application.

- Dans quelles perspectives vous situez vous par rapport à l'échéance 2014 ?

Annonay est et sera toujours la Ville où je suis né, où j’ai grandi et où j’habite. 

J’ai une passion pour cette ville, à la fois complexe et attachante. Avec mon équipe, nous travaillons pour tenir nos engagements. Les chantiers en cours l’illustrent. Nous avons fait déjà beaucoup : la cantine à Vissenty, la montée des Aygas et celle de Beauregard, les terrains d’entrainement du rugby et du foot, la rénovation de la salle des fêtes, la novuelle gare routière et le parking de la Valette, les nouveaux locaux de la crèches…et j’en passe.

Ma plus grande fierté est que nous l’avons fait sans augmenter le taux des impots communaux et tout en diminuant la dette de la Ville qui est passée de presque 21 millions d’euros à un peu plus de 14 millions en cinq ans. Et ce, en comptant le chantier des Cordeliers qui se termine et pour lequel le calendrier sera respecté tout comme le budget. 

Malgré cela, il y a encore beaucoup à faire pour rénover la Ville et lui rendre son attractivité. Des chantiers à terminer et d’autres à ouvrir comme la rénovation de Faya…

Tout cela est passionnant et je ne laisserai évidemment rien tomber. Nous avons un projet et nous voulons aller au bout, continuer ce que nous avons engagé et relever de nouveaux défis.

Les élections de 2014 sont encore loin et nous sommes concentrés sur notre travail. Uniquement sur cela. Mais je le dis clairement, avec toute mon équipe municipale, les Annonéens peuvent et pourront compter sur nous.

- Pouvez-vous nous parler un peu de votre fonction de rapporteur du texte de projet de loi de décentralisation ?

Je vais effectivement être le rapporteur à l’Assemblée du projet de loi de décentralisation. C’est un beau challenge et une belle responsabilité. Cela consiste à présenter et défendre le texte devant la commission des Lois et ensuite, à donner la position de la commission pendant les débats dans l’hémicycle. Le rapporteur est l’interlocuteur principal du gouvernement et doit aussi donner un avis sur tous les amendements, et il en propose aussi. C’est donc une fonction qui permet de peser sur le sens du texte et de rencontrer toutes celles et ceux qui sont concernés pour les écouter et toujours essayer d’améliorer le texte.

- Qu'est ce que ces modifications changeraient sur le nord Ardèche d'après-vous ? Comment cela fera évoluer le bassin d'Annonay vis à vis d'autres villes comme Privas ou Aubenas ? Est-ce que les zones rurales ne risquent pas d'être désavantagées ?

Il est hors de question de faire une loi spécifique à l’Ardèche, mais son contenu nous concernera évidemment. Nous voulons clarifier le rôle de chaque collectivité, et notamment bien distinguer ce qui relève de la Région ou du Département. Nous voulons répondre à la question « qui fait quoi ? » et ainsi simplifier les choses. De la même manière, les intercommunalités sont de plus en plus importantes et il faut donc aussi préciser qui fait quoi entre les communes et les communautés de communes. 

Enfin, ce texte sera l’occasion de travailler sur les normes – et il y en a des milliers – qui concernent les collectivités locales. Notre objectif est qu’elles soient moins nombreuses, moins couteuses et mieux adaptées aux réalités. Ce n’est pas une mince affaire…

Pour le bassin d’Annonay, c’est aussi l’occasion d’être mieux armé pour peser et exister entre la grande agglomération Drome-Ardèche avec plus de cinquante communes autour de Valence et le bassin de Lyon qui va rapidement englober Vienne. Je ne crois pas que les zones rurales seront désavantagées, et cela fait partie des points auxquels je veillerai. Il faut leur donner les moyens de préserver leurs services publics et de pouvoir exercer leurs compétences.

- Concernant l'actualité, que pensez-vous de la réforme de l'emploi ?

L’Accord National Interprofessionnel ne mérite ni les excès d’honneur, ni les outrances. Il a le mérite d’exister et de revaloriser le dialogue social. Comme l’a dit le rapporteur du texte à l’Assemblée, notre rôle est maintenant de l’enrichir grâce à des amendements, de combler les trous du texte…De faire notre boulot tout simplement. Le gouvernement a déjà amélioré certaines choses dans la loi de transcription de l’accord. A nous de continuer dans cette voie pour que les salariés n’aient pas le sentiment d’être floués et précarisés, tout en conservant les priorités de l’accord autour de la flexi-sécurité, terme un peu barbare pour parler de flexibilité et de sécurisation des parcours professionnels.

De plus, la politique de l’emploi ne doit pas être réduite à ce seul texte. Nous avons créé la banque publique d’investissement, le contrat de génération ou encore le crédit « impôt-compétitivité » et il faut veiller à ce que leur montée en puissance soit plus rapide !

- Certains députés ont décidé de rendre publics les usages de leurs réserves parlementaires. Qu'en est-il de votre côté ? Ou en êtes vous ?

Le nouveau président de l’Assemblée a prix deux décisions importantes. D’abord de dire que chaque député aurait la même somme, soit environ 130 000 euros, alors qu’avant il y un écart de un à cinq, voire six, entre l’opposition et la majorité. C’est notre majorité qui a décidé de traiter chaque député de manière égale !

Ensuite, Claude Bartolone a décidé que l’utilisation de cet argent serait rendu publique chaque fin d’année. Et c’est aussi très important. 

Pour ce qui me concerne, j’applique la même règle que les années précédentes. J’aide des projets d’investissement uniquement, plutôt dans des petites communes ou sur des projets pour lesquels l’aide que j’apporte est significative. Cette année, dans la région, je vais pouvoir aider une dizaine de communes – dont Villevocance, St Marcel, St Agrève, Félines ou encore pour l’achat d’un minibus aménagé pour les personnes âgées de la maison de retraite de l’Hopital. Tout cela sera rendu public en fin d’année quand les dossiers auront tous été complétés et déposés.